Une fête qui date de l’Antiquité
Déjà les Grecs fêtaient Rhéa (mère des Dieux) et les Romains célébraient la fête des Matrones (Matronaliae).
Puis les Anglais instaurent le Mothering Sunday au 16ème siècle. Repris par Anna Jarvis en Mother’s day aux Etats-Unis, le gouvernement américain participe à son développement durant la 1ère guerre mondiale, et les soldats la rendent populaire en envoyant massivement des cartes à leurs mamans pour la leur.
Un histoire de natalité en France, dès le 19ème siècle
Dès 1806 Napoléon (puis l’Alliance Nationale pour l’accroissement de la population française un siècle plus tard) s’inquiète de la dépopulation française, et cherche à encourager les familles nombreuses.
Au début du 20ème siècle, l’Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d’Artas lancent une récompense de haut mérite maternel. En 1929 le gouvernement officialise la Journée des Mères, et en 1941 le régime de Vichy inscrit la fête des Mères au calendrier.
Sa date, enfin, est fixée au dernier dimanche de mai (ou premier dimanche de juin s’il coïncide avec la Pentecôte) en 1950 au Journal Officiel.
Les cadeaux gourmands : qu’est ce qu’on offre ? où ?
Aux Etats-Unis, c’est petit déjeuner au lit, et un Mothering cake. Au Danemark, on offre des chocolats, en République Tchèque, des friandises. En Espagne, on partage un repas au restaurant pour que la Madre n’ai pas à faire la cuisine. En Allemagne, on commence le Muttertag par un beau petit-déjeuner, tandis qu’en Angleterre, la tradition est de préparer le Simnel cake. C’un gâteau aux fruits secs avec deux couches de pâte d’amande, parfois recouvert de violettes en sucre, et onze boules de Marzipan.
En Grèce, les offrandes à Rhéa sous l’Antiquité étaient des gâteaux à base de miel et des vins.
En France les enfants fabriquent des petits objets à l’école, souvent à partir de céréales : collier de nouilles, maracas de riz ou semoule, collage de graines… Mais ils peuvent aussi cuisiner un bon gâteau pour leur maman !