Présentation du produit
Ce vin est issu d’une parcelle, qui fût la première du Pays Nantais à être plantée en Muscadet, en l’année 1635. Légèrement en coteau et exposée au Sud, elle est l’expression même du terroir de l’Oiselinière.
Vinification : les moûts sélectionnés et séparés sont fermentés sans régulation thermique puis élevés en cave sur lies fines.
Dégustation : ce vin est rond et gras, très puissant avec des arômes intenses de fruits (abricot frais), de fleurs (lilas, violette) et de minéraux (iode). Il est superbe et très long en bouche. Il atteint sa plénitude après quelques mois de bouteilles et peut se garder pendant 5 ans.
Accompagnement : poissons grillés ou en sauce, viandes blanches, tartes salées, fromages à pâte cuite. Il peut être également apprécié à l’apéritif.
Température de service : 12 à 14°C. Ouvrir la bouteille de préférence une heure avant de la servir.
A propos du producteur
Château de l'Oiselinière
Producteur
à
Gorges (44190)
dans le terroir
Le pays nantais
La propriété de l’Oiselinière était avant la Révolution française une seigneurie. Elle est signalée dans « les Actes » du chartrier déjà depuis 1335 et elle s’étendait sur les communes de Gorges et de Clisson, et relevait féodalement des seigneurs de Clisson et du Pallet. Durant 643 ans, cette seigneurie ne change que quatre fois de propriétaires : c’est Maurice le Meignen qui en est le premier propriétaire connu, puis en 1460, l’un de ses descendants par alliance, Claude Grézeau. Sa famille vend la seigneurie de l’Oiselinière à Jean Goulet de la Fosse de Nantes en 1613. Vient ensuite par acquisition Louis de la Bourdonnaye en 1658. Puis en 1767, vente de la seigneurie aux ancêtres de la famille Audibert. (cette famille payant un fort tribu à la seconde guerre mondiale, l’Oselinière étant un haut lieu de la résistance) En 2006 la famille Verdier devient propriétaire du Château de l’Oiselinière A l’Oiselinière, la vigne est cultivée depuis des temps immémoriaux. On y conserve d’ailleurs des baux sur parchemin de 1337, 1471,1505, 1546. Mais surtout on y trouve un parchemin daté de 1635 qui le premier, mentionne le nom de Muscadet. C’est le premier bail connu à ce jour et rédigé comme suit : Jean Goulet de la Fosse de Nantes baille à plusieurs particuliers de la paroisse de Gorges une pièce de 78 boisselées appelée « Les Grands Gâts » dépendant de la terre de l’Oiselinière pour la planter en vignes blanches de Muscadet.
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